Sans contreparties - Pour un revenu minimum garanti
Sans contreparties - Pour un revenu minimum garanti
Ce travail d'enquête et de réflexion, mené par Aequitaz et le Secours Catholique, avec des personnes allocataires du RSA, prend à contrepied cette logique de contrepartie qui régit nos politiques publiques depuis 30 ans. Il entend apporter une contribution nouvelle et, nous l’espérons, décisive, sur la question de la garantie du revenu, sans contreparties.
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Revenu minimum garanti : de quoi parle-t-on ? Nos associations soulignent avec constance le besoin de relever le niveau des minima sociaux, à commencer par le RSA, d’en élargir l’accès aux jeunes majeurs de moins de 25 ans et à toute personne en situation régulière, et d’en automatiser le versement pour éviter le non–recours. Ces demandes sont justes et nécessaires et nous continuerons de les porter jusqu’à emporter la décision des autorités. Mais il est une dimension que, jusqu’ici, nous n’avions guère approfondie : c’est la garantie du revenu, sans contreparties.
Ce rapport ne fera pas l’unanimité. Nous mesurons combien des années de discours faisant des pauvres les principaux responsables de leur situation, voire des profiteurs, ont pu légitimer dans l’opinion le fait qu’on leur demande toujours plus de preuves de leur volonté de s’en sortir en échange d’une « aide sociale ». L’idée qu’il puisse y avoir de « l’argent gratuit », tandis que d’autres s’échinent au travail pour des salaires de misère, est insupportable aux yeux de beaucoup. D’autres encore considèrent que ce serait un message d’abandon envoyé aux plus pauvres si on ne leur demandait rien en échange d’une allocation. Tous ces arguments sont connus, ils sont même partagés chez certains de nos soutiens. Mais celles et ceux qui les avancent ont-ils mesuré toutes les conséquences pour les personnes concernées ? Nous faisons l’hypothèse que non.
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